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Question of the Week: "Proportional Representation voting. What is your plan to get there?"
The Green Party of Canada favours a Proportional Representation (PR) electoral system as the method that most accurately reflects the will of the electorate.
What is your plan to achieve fair voting in Canadian elections?
- Vivian Unger - Fredericton, NB
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Conversation with Jonathan Pedneault
Hi Vivian, thanks for the question!
On June 2, 43.5% of Ontario electors went to the polls. Some 40% of these 43.5% voters elected a majority government. This means 17.4% of all Ontario voters chose the provincial government that will take crucial decisions affecting their lives, unencumbered by any significant opposition.
It is often said of our Parliamentary system that it concentrates extraordinary powers in the hands of our Prime Ministers or Premiers. More, in fact, than the US president can exercise within the confines of domestic affairs. Under our system, whoever heads the block of representatives that has the most seats in the house can pass legislation, unencumbered by nothing but tradition and the Constitution.
As Ontario citizens however saw on Halloween, even the Constitution has its limits. A majority government elected by 17.4% of all eligible voters decided to crack down on the right of freedom of assembly and workers’ rights, using the Charter of Rights and Freedom’s notwithstanding clause. That clause, which was forced into the Charter by provinces, allows the federal or provincial government to derogate from fundamental freedoms, legal rights and equality rights, for up to 5 years. The clause can be renewed after 5 years.
The notwithstanding clause’s only existing redress mechanism is electoral politics. If one wishes to see a law that uses the notwithstanding clause overturned, one must vote and hope the next government discards it.
This example highlights the dangers of our first-past-the-post (FPTP) electoral system – one where a minority can seize power and yield it in ways that are devastating to both our democracy and our rights. This is one of the examples Greens need to emphasize each time we communicate with Canadians and discuss electoral reform, the need for mixed proportional representation and the benefits of coalition governments that represents both our geographic and cultural diversity and the voices of the majority.
Having lived in Norway, which has a full proportional system, stable coalition governments and high levels of voter turnout that have never reached under 75%, I know that such coalitions actually create extra stability, consensual decision making and democratic safeguards, rather than creating conditions incentivizing extremes.
I agree with other contestants that we will need to play politics here in order to achieve a mixed PR system for Canada. That includes getting more Green MPs to leverage our weight in the house to force our way into a coalition government. It is however clear to me, baring a Green majority, that we will never get to sit in a coalition government without a significant parliamentary crisis.
This could happen sooner than later, with the possible election of Poilièvre as Prime Minister in 2025. The perils of a Poilièvre prime ministership are greater than many Canadians realize, especially given the notwithstanding clause described above. Were he to win elections, Greens will have to work with other progressive parties to defeat him whenever possible. If he oversees a minority government, we may be able to propose a coalition alternative to the governor general. If such an opportunity present itself, we cannot waver from our commitment to electoral reform. To make such a demand, we need as many MPs as we can get elected – and this requires strong leadership from day 1.
Now, we don’t have to exclusively rely on politics to reform our electoral system. Thankfully, we have a robust judicial system and a strong Constitution and Charter, which guarantees the right to equal treatment, which is currently violated by our FTPT system. I’d therefore like to encourage Greens to contribute to the Charter Challenge for Fair Voting which filed a Charter challenge that will be heard in Toronto next September. You can learn more about it here: https://www.charterchallenge.ca/why
Merci Vivian,
Le 2 juin, 43,5 % des électeurs ontariens se sont rendus aux urnes. Quelque 40 % de ces 43,5 % ont élu un gouvernement majoritaire. Cela signifie que 17,4 % de tous les électeurs ontariens ont choisi le gouvernement provincial qui prendra les décisions cruciales affectant leur vie, sans avoir à faire face à une opposition capable de les renverser.
On dit souvent de notre système parlementaire qu'il concentre des pouvoirs extraordinaires entre les mains de nos premiers ministres. Plus, en fait, que ce que le président américain peut exercer dans le cadre des affaires domestiques. Dans notre système, celui qui dirige le bloc de représentants qui a le plus de sièges à la Chambre peut adopter des lois, sans être encombré par rien d'autre que la tradition et la Constitution.
Comme les citoyens de l'Ontario l'ont toutefois constaté à l'Halloween, même la Constitution a ses limites. Un gouvernement majoritaire élu par 17,4 % de tous les électeurs admissibles a décidé de réprimer le droit à la liberté d’assemblée et les droits des travailleurs en utilisant la clause nonobstant de la Charte des droits et libertés. Cette clause, qui a été introduite dans la Charte par les provinces permet aux gouvernement fédéral ou provinciaux de déroger aux libertés fondamentales pour une durée maximale de 5 ans. L’utilisation de la clause peut être renouvelée après 5 ans.
Le seul mécanisme de recours pour se débarrasser d’une loi utilisant la clause dérogatoire est d’élire un autre gouvernement.
Cet exemple souligne les dangers de notre système de scrutin uninominal majoritaire à un tour - un système dans lequel une minorité peut s'emparer du pouvoir et l’utiliser de manière dévastatrice pour notre démocratie et nos droits. C'est un exemple que nous devons souligner chaque fois que nous communiquons avec les Canadiens et discutons de la réforme électorale, de la nécessité d'une système proportionnel mixte et des avantages des gouvernements de coalition qui représentent à la fois notre diversité géographique et culturelle et les voix de la majorité.
Je suis d'accord avec les autres candidats pour dire que nous devrons miser sur l’élection d’un plus grand nombre de députés verts afin d'obtenir un système mixte de RP pour le Canada. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons tirer parti de notre poids à la Chambre des communes pour nous imposer dans un gouvernement de coalition. Il est cependant clair çà mes yeux qu’à moins d'obtenir une majorité verte, nous ne pourrons jamais siéger au gouvernement sans une crise parlementaire importante.
Cela pourrait arriver plus tôt que prévu, avec l'élection possible de Poilièvre comme Premier ministre en 2025. Les dangers d'une élection de Poilièvre au poste de Premier ministre sont plus grands que ne le pensent de nombreux Canadiens, notamment en raison de la clause dérogatoire. S'il remporte les élections, les Verts devront travailler avec d'autres partis progressistes pour le défaire aux Communes chaque fois que possible. S'il dirige un gouvernement minoritaire, nous pourrions être en mesure de proposer une alternative de coalition au gouverneur général. Si une telle opportunité se présente, nous ne pouvons pas vaciller de notre engagement envers la réforme électorale. Pour faire une telle demande, nous avons besoin d'autant de députés que nous pouvons faire élire - et cela nécessite un leadership fort dès aujourd’hui.
Mais nous ne devons pas compter exclusivement sur la politique pour réformer notre système électoral. Heureusement, nous disposons nous disposons d'un système judiciaire robuste et d'une Constitution et d'une Charte fortes, qui garantissent le droit à l'égalité de traitement, lequel est actuellement violé par notre système électoral. J'aimerais donc encourager les Verts à contribuer au Charter Challenge for Fair Voting qui a déposé une contestation en vertu de la Charte qui sera entendue à Toronto en septembre prochain: https://www.charterchallenge.ca/why
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