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Question of the Week: "Proportional Representation voting. What is your plan to get there?"
The Green Party of Canada favours a Proportional Representation (PR) electoral system as the method that most accurately reflects the will of the electorate.
What is your plan to achieve fair voting in Canadian elections?
- Vivian Unger - Fredericton, NB
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Il n'y a qu'une seule façon de réaliser la représentation proportionnelle, et c'est de la faire valoir auprès des autres partis politiques. Tant que les deux grands partis traditionnels croiront qu'ils peuvent obtenir des gouvernements majoritaires, et tant que le NPD se contentera des largesses des libéraux de Trudeau en échange de son accord de confiance et d'approvisionnement, ces partis balayeront la représentation proportionnelle sous le tapis. Pour atteindre la RP, nous devons faire quatre choses et dans cet ordre : 1) premièrement, nous devons gagner un nombre suffisant de sièges pour détenir la balance du pouvoir au Parlement ; 2) deuxièmement, nous devons apprendre à négocier des accords de coalition avec les autres partis ; 3) troisièmement, nous devons rester fermes quant au fait que nous ne conclurons pas d'accord de coalition sans nous engager au préalable à organiser un référendum sur la représentation proportionnelle ; et 4) quatrièmement, nous devons nous organiser pour soutenir un vote positif lors de ce référendum.
Gagner un nombre suffisant de sièges pour convaincre les autres partis d'accepter la représentation proportionnelle, ce n'est pas douze sièges, comme le suggèrent mes collègues candidats ; c'est au moins vingt sièges. Comment passer de deux à vingt sièges ? Nous n'y parviendrons certainement pas en recyclant le leadership du passé ou en nous positionnant comme un parti protestataire ou l'incarnation politique du wokeisme comme a tenté de le faire Annamie Paul. Nous n'atteindrons pas non plus nos objectifs en offrant aux Canadiens des vœux pieux sans lien avec leurs préoccupations économiques quotidiennes. Nous ne gagnerons certainement jamais vingt sièges en nous aliénant 21% de l'électorat francophone en suggérant qu'il n'est pas nécessaire de protéger l'avenir du Québec en tant que société francophone laïque et qu'il n'est pas nécessaire de soutenir les droits de plus d'un million de Canadiens français qui vivent hors du Québec. Nous pourrions tout aussi bien signer un chèque en blanc aux libéraux si nous continuons à dénigrer le Québec.
Nous pouvons gagner ces vingt sièges et plus en concentrant notre énergie sur les cinq régions du Canada où une campagne basée sur la promotion de la social-démocratie verte résonnera le plus fort. Je crois fermement que nous pouvons remporter une grande victoire au Québec où, au niveau fédéral, les partis sont divisés entre les libéraux à 31%, le Bloc Québécois (29%) et les conservateurs (23%), et où le NPD (13%) n'est plus une force politique. Le Québec n'est pas seulement la province qui a une histoire de fluctuations massives du vote, mais c'est aussi la province où la grande majorité des électeurs comprennent les avantages de l'énergie renouvelable et sont les plus préoccupés par l'avenir social et culturel de leur société. Cependant, nous ne remporterons pas de grandes victoires au Québec sans un chef francophone, et je ne vois pas comment nous pourrions gagner dans les circonscriptions anglophones de l'île de Montréal, étant donné la mainmise des libéraux sur celles-ci. Je crois que les circonscriptions gagnées par le NPD en 2011 et à nouveau en 2015 sont hautement gagnables, à condition que nous présentions des candidats crédibles et bien connectés à leurs communautés. Le NPD est fini en tant que formation politique au Québec. Plusieurs de ses anciens membres, comme moi, sont maintenant avec le PVC. Nous sommes capables de consolider la plupart des anciens électeurs du NPD derrière nous, d'attirer les électeurs progressistes du Bloc Québécois et de séduire les nouveaux électeurs qui ont soif d'un parti fédéraliste pro-environnemental crédible, qui soutient en même temps une société francophone laïque au Québec. Je crois que sous ma direction, nous pouvons remporter au moins quinze circonscriptions au Québec en 2025.
(voir la suite ici-bas))
Ailleurs au Canada, nous pouvons gagner à Saanich Gulf-Islands (Elizabeth May) et à Nanaimo-Ladysmith (Paul Manly). Tant que nous n'aurons pas de représentation proportionnelle, je ne crois pas que nous soyons compétitifs ailleurs en Colombie-Britannique ni dans les provinces productrices de combustibles fossiles que sont l'Alberta et la Saskatchewan. Le Manitoba demeure une énigme, nous devrions y avoir déjà des députés. Je me tournerai vers mes collègues Verts de cette province pour renforcer notre attrait auprès des électeurs manitobains. Nous pouvons gagner Kitchener-Centre, Waterloo et Guelph où les organisations de base du GPC et du GPO sont dynamiques. Je suis convaincu qu'Anna Keenan gagnera à Malpeque, à l'Île-du-Prince-Édouard, et qu'elle augmentera notre vote populaire ailleurs dans les provinces de l'Atlantique, même si je ne nous vois pas reprendre Fredericton ou d'autres circonscriptions en 2025.
En fin de compte, cette stratégie gagnante n'est possible que si nous restons unis en tant que parti. Quel que soit le résultat du vote à la chefferie dans trois semaines, j'ai l'intention d'offrir mes services comme candidat en 2025 et j'espère sincèrement que tous mes collègues candidats feront de même. Je me battrai à leurs côtés et ensemble nous ferons avancer le rêve de la social-démocratie verte au Canada.
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