Politique GPC et processus de développement de mouvement
Éditer et affiner les idées de politiques, de modifications et de directives
G21-P057 Réformer l’impôt sur le revenu, la fortune et les successions pour lutter contre les inégalités
Auteur
Brian Smallshaw
Proposition
Le PVC luttera contre les inégalités avec les moyens suivants :
- Application d’un impôt sur le revenu beaucoup plus fortement progressif;
- Adoption d’un impôt progressif sur la fortune qui sera appliqué aux grandes fortunes familiales;
- Adoption d’un impôt progressif sur les successions qui sera appliqué aux très gros héritages;
- Imposition du revenu du capital et du travail aux mêmes taux.
Objectifs
Réduire les inégalités et financer les programmes sociaux grâce à un impôt sur le revenu plus fortement progressif, taxer la fortune et les gros héritages et appliquer les mêmes taux d’imposition sur le revenu du capital et du travail.
Avantage
Ces mesures permettraient de réduire l’écart entre les riches et les pauvres, lequel s’est largement creusé ces dernières années. Elles contribueraient également à rendre plus productif le « capital mort » détenu par les très riches et à réduire la tendance des grandes fortunes à se transmettre de génération en génération.
Commentaires d’appui de l’auteur.e
L’inégalité des revenus et des richesses s’est accrue dans les dernières décennies, tandis que la progressivité des taux d’imposition sur le revenu a diminué. Tout porte à croire qu’un retour à des taux proches de ceux des années 1970 contribuerait à réduire l’écart, tout comme l’adoption de taxes sur les grandes fortunes et les gros héritages et la suppression de l’avantage fiscal dont bénéficient les gains en capital.
Les deux ouvrages suivants explorent de manière exhaustive l’histoire des inégalités et proposent des mesures fiscales pour les réduire :
- Capital et idéologie, par Thomas Piketty
- Le triomphe de l’injustice, par Saez et Zucman
Cette étude commandée par un député néo-démocrate examine les recettes qui pourraient être générées par un impôt sur la fortune :
Impôt sur le patrimoine net pour les familles économiques résidant au Canada, directeur parlementaire du budget, gouvernement du Canada. https://www.pbo-dpb.gc.ca/fr/blog/news/RP-2021-017-M--net-wealth-tax-canadian-resident-economic-families--impot-patrimoine-net-familles-economiques-residant-au-canada
Une récente étude de Statistique Canada révèle que la richesse des Canadiens est plus que jamais liée à celle de leurs parents :
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11f0019m/11f0019m2021001-fra.htm
Valeur(s) Vertes
Justice sociale
Lien avec la politique actuelle
Ajout à la politique actuelle du PVC, G06-p44
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Backgrounder
In recent decades, inequality between the rich and everybody else in Canada has been rising to alarming levels, approaching that of the ‘robber baron’ era of the late 1800s and early 1900s. Because so much of the wealth of the ultra-rich is hidden in offshore tax havens, estimating its exact levels is difficult, but we know that a very small number of individuals hold a large portion of the country’s wealth. This condition, where a single person holds more wealth than they can conceivably use can be understood as a sickness, what the Algonquin called wetiko, a disease of the spirit where the sufferer is driven by greed, excess and selfish consumption at the expense of others. A person suffering from wetiko no longer sees themselves as enmeshed in an interdependent web of relationships, the ego has become unchained from all reason, consuming with the logic of a cancer. As such, wetiko is seen as more than simply murderous, it is cannibalistic.
Fortunately, we have remedies for wetiko: progressive taxation. From the 1930s and especially after WW2 until the early 1980s, marginal tax rates on the highest incomes reached 90% in some countries, providing funding that enabled the creation of social safety nets and funding higher education that enabled social mobility and the development of intellectual wealth. Moreover, contrary to arguments that high income tax rates stifle growth, in the period between 1950 and 1975 when there was a higher rate of tax progressivity, we enjoyed the greatest period of economic growth ever experienced in this country. While this was not solely because of high income tax rates for the wealthy, it certainly didn’t prevent it from occurring.
During the recent economic downturn as a result of the COVID-19 pandemic, the fortunes of Canada’s wealthiest families have risen dramatically while Canadians of ordinary means struggle to stay afloat and the Canadian government is forced to take on record high levels of debt. Economic historians such as Thomas Piketty have documented in great detail how the shift in taxation policy in all of the developed nations of the world since the 1980s towards less progressive rates of income tax has eroded the ability of governments to fund health care, education and other important elements of a developed country, while increasing inequality to levels that threaten social stability.
There has also been a trend towards giving a preferred rate of tax to income derived from capital over that from labour; income from capital; capital gains, dividends and rents, is taxed at a lower rate than income from labour. This is patently unfair: all money earned, whether from labour or capital, should be taxed at the same rate.
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